Le palmiste
Ce village tire son nom des palmistes, palmiers endémiques des îles Mascareignes, qui abondaient dans cette région depuis le XVIIIème siècle. Très prisé des gourmets pour le goût délicat du cœur de son bourgeon terminal, appelé chou-palmiste, le palmiste rouge a malheureusement été largement braconné et l'est toujours dans ce qui est aujourd'hui le cœur protégé du Parc National de la Réunion. Néanmoins, la production culturale a été développée et la vente des choux est réglementée pour répondre à la demande des consommateurs, ainsi vous pourrez en déguster dans certains restaurants sous forme de salades (finement râpé), en gratins, en achards ou comme garnitures dans des caris de poulet ou de porc. Sa texture croquante, sa saveur font de lui un produit très fin qu'on peut utiliser dans les préparations les plus recherchées.
Les goyaviers
Le goyavier (Psidium cattleyanum), comme son nom ne l'indique pas, désigne à la Réunion non pas un arbre mais une baie rouge sphérique de la taille d'environ 2,5 cm de diamètre, à la peau lisse et brillante et de couleur rouge vif. Sa pulpe, de couleur blanc-crémeux, a une texture fondante et juteuse mais contient des graines dures. C'est une espèce envahissante qui fait néanmoins le bonheur des petits et des grands qui peuvent en ramasser sur le bord des chemins frais des plaines dès le mois de mai, ainsi que des cuisiniers qui l'accommodent sous forme de desserts (mousses, crumbles, coulis...), de confitures, de gelées, de sorbets ou de jus.